4 agosto 1914

4 agosto, di 100 anni fa, cominciava la Prima Guerra Mondiale in Belgio. Oggi delegazioni di molti paesi saranno presenti per ricordare i primi caduti dei loro paesi sul suolo belga. A mezzogiorno, i vescovi belgi hanno chiesto che tutte le campane del paese suonino a lutto per ricordare il sacrificio dei giovani che morirono al fronte, ma anche della popolazione civile che ha sofferto durante 4 anni. Una guerra ancora presente nei campi belgi, con i ritrovamenti frequenti di bombe e di ordigni al gas nervino, che ancora, non più tardi di qualche mese fa, hanno fatto tre vittime. Difficile in queste occasioni dividere l'elemento nazionalista celebrativo da quello del ricordo delle perdite umane. Per questo i Vescovi hanno voluto intervenire non per 'commemorare la guerra', non per 'celebrarla' ma per ricordare le vittime, tutte le vittime. Ieri il vescovo di Liegi, la prima città invasa dall'esercito tedesco, ha invitato il vescovo di Treviri per celebrare insieme la messa per tutte le vittime. Il 31 luglio la Conferenza Episcopale Belga ha pubblicato un breve testo per ricordare il sacrificio di tante vite umane, e per chiedere "mai più guerra". Questo é il breve testo pubblicato dai vescovi belgi: "Ce 4 août, il y aura 100 ans que commençait chez nous, la Grande Guerre. Catholiques de ce pays, mais en communion avec tant d'autres qui ne partagent pas notre foi, nous voulons marquer cet événement. Ce n'est évidemment pas la guerre comme telle que nous voulons commémorer, encore moins célébrer. Car la guerre est toujours atroce. Elle n'est jamais un bien. Mais nous voulons rendre hommage aux victimes innombrables de cette guerre, quel que fût leur camp. Et nous voulons honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu et souffert pour ce qu'ils considéraient alors comme leur impérieux devoir patriotique. C'est pour eux tous que nous demandons à toutes les églises catholiques de ce pays de sonner le glas, ce lundi 4 août à midi, en nous réjouissant que d'autres confessions ou religions s'y associent à leur manière. Mais nous voulons plus encore, par cette manifestation citoyenne, honorer tous les artisans de paix, qui, après deux effroyables guerres mondiales, ont permis que des peuples jadis ennemis se comportent aujourd'hui comme des partenaires, voire comme des frères. Comme Paul VI le proclama à l'ONU, "jamais plus la guerre !". Nous espérons qu'il en sera ainsi, un jour, pour toute la planète, et pas seulement pour les belligérants d' il y a 100 ans. Car c'est dans la soli-darité entre tous les peuples du monde que s'offre à nous l'avenir de l'humanité.